Wonder, R.J. Palacio

Édition : Pocket Jeunesse

Année de parution : 2013

Genre : Jeunesse

Titre Original : Wonder

Traducteur : Juliette Lê

Résumé : « Je m’appelle August. Je ne me décrirai pas. Quoi que vous imaginiez, c’est sans doute pire. »

Né avec une malformation faciale, August, dix ans, n’est jamais allé à l’école. Aujourd’hui, pour la première fois, ses parents l’envoient au collège… Pourra-t-il convaincre les élèves qu’il est comme eux ?

Mon avis : Quand je me rappelle de mes années collège, je me rappelle à quel point certains élèves pouvaient être cruels, méchants gratuitement. Alors avec un élève né avec une malformation faciale ?
Un beau jour, la mère d’August lui apprend qu’il est temps pour lui de faire sa rentrée au collège. Dans un premier temps, le petit garçon refuse, avant de se faire progressivement à l’idée. Mais la peur reste : pour la première fois de sa vie, il va quitter son quartier où tout le monde le connaît, où tout le monde s’est fait à sa tête, pour se retrouver noyé dans une foule d’enfants, qui même prévenus, ne s’attendent pas à ce qu’ils vont voir.
Avant d’acheter ce livre, j’avais peur que l’auteur n’en fasse un peu trop quant au handicap visible d’August. Mais c’est tout le contraire. Les chapitres sont courts, et on les enchaîne sans même s’en rendre compte, pourtant, ils sont d’une telle profondeur ! Le roman est divisé en plusieurs parties, quand c’est August qui parle, j’ai été surprise de sa maturité, de sa force, de tout ce qu’il comprend et semble accepter, mais également touchée par sa naïveté parfois – après tout ce n’est encore qu’un enfant. J’ai trouvé très intéressant d’avoir également la vision d’autres personnes (sa sœur ainsi que des enfants de son âge), car après tout, quand une telle situation arrive, elle ne touche pas seulement une personne, mais également son entourage.
J’ai trouvé le personnage d’August très attachant, et ce livre très touchant et traite avec justesse le thème de la différence. C’est aussi l’occasion de se poser des questions : comment nous réagirions à la place des camarades de classe d’August ? De sa sœur, de ses parents ? S’il y a beaucoup de moments tristes, certains sont aussi plus légers, on passe des larmes au sourire sans même s’en rendre compte.

Ce roman est une pure merveille. Le jeu de mot est facile, je vous l’accorde, mais c’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit une fois ma lecture finie.

Citation :  « J’aimerais bien que ce soit tous les jours Halloween. On porterait tous des masques. Comme ça, on pourrait prendre le temps d’apprendre à se connaître avant de dévoiler nos visages. »

« Ses paroles, douces, m’ont apaisé. Mais aucun mot ne pourra jamais changer mon visage. »