Éditeur : Albin Michel
Année de parution : 2015
Genre : Polar
Titre original : Mr Mercedes
Traducteur : Océane Bies & Nadine Gassie
Résumé : Foncer sur une foule dans sa SL500 12 cylindres : le moment le plus grisant de la vie de Mr Mercedes. Et le carnage lui a tellement plu qu’il n’a qu’une envie : recommencer. Au plus vite …
Avis : Je suis vraiment très contente d’avoir pu lire ce roman ! Ca fait pas mal de temps que je n’avais pas lu de Stephen King (contrairement à ceux qui se précipitent en librairie dès qu’il sort un nouveau titre, comme dans Parfaite où la sortie de Doctor Sleep attire les foules), ce qui fait que je n’avais pas forcément d’attentes particulières sur ce roman, d’autant plus que j’ai plutôt l’habitude de le voir dans des romans fantastiques plutôt que dans un bon vieux polar. Mais pour autant, je suis vraiment contente de ma lecture.
Le début est plutôt brutal, et j’ai trouvé ça pas mal. On pense qu’on suit un personnage qui va être important, on se demande si on va s’attacher à lui, puis plus rien, c’est déjà fini. Comme entrée en matière, c’est plutôt cash. L’histoire se lance véritablement environ un an après, quand Bill Hodges, inspecteur à la retraite, reçoit une lettre du responsable du massacre du City Center. Quoi de mieux pour sortir Bill de sa léthargie ? Petit à petit il va remonter le fil, espérant retrouver l’assassin avant qu’il ne recommence, comme il semble en avoir l’intention.
J’ai beaucoup aimé les personnages. Bill Hodges qui se découvre une nouvelle raison de vivre. Qui s’accorde une nouvelle chance en tombant amoureux. Janey et sa détermination à faire tomber celui qu’elle juge responsable de la mort de sa sœur. Jerome qui est prêt à ruiner son avenir pour venir en aide à son ami. Et même Holly, différente, blessée, et qui pourtant sera un maillon essentiel. Quant à Brady, plus on apprend à le connaître, moins on peut s’attacher à lui je pense. Et son « intelligence » fait vraiment froid dans le dos. D’ailleurs, je ne m’attendais pas à savoir aussi vite qui il était. Ce qui d’un côté, à défaut de laisser le suspens de savoir qui est Mr Mercedes, cela renforce l’impression de traque, de jeu du chat et de la souris. D’ailleurs c’est rageant quand on voit les indices passer sous le nez de Bill (par exemple quand il interroge son voisinage).
Parce que dans ce roman, pas de rebondissement à chaque page, le suspens n’est pas non plus insoutenable, et pourtant. La tension monte petit à petit, à mesure que les pages se tournent. Les chapitres sont courts et l’étau semble se resserrer au fur et à mesure qu’on approche de la fin. La peur qu’il ne l’arrête pas à temps. Qu’il ne s’en sorte pas. On est sous tension permanente, et vraiment, qu’est-ce que c’est bon !
Alors pour ceux qui ne l’ont pas encore lu, précipitez-vous ! Je peux vous assurer que vous passerez un bon moment ! Pour les autres, j’espère que vous avez aimé autant que moi !
Merci beaucoup aux Editions Albin Michel pour la confiance et la découverte !
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