Éditeur : Alice Editions
Collection : Tertio
Parution : 17 février 2016
Genre : Roman Jeunesse
Traduction : Anne Cohen Beucher
Titre original : The theory of everything
Résumé : Ce n’est pas parce que tout le monde pense que tu devrais tourner la page que tu es prêt à le faire.
Sarah, 15 ans, a perdu sa meilleure amie dans un terrible accident et n’arrive pas à s’en remettre.
Son arme : le cynisme. Plus rien n’a d’importance. Jusqu’à cette drôle de rencontre…
Avis : Cela faisait un petit moment que ce roman me tentait, j’étais très intriguée par la quatrième de couverture, et j’aimais beaucoup la répartition en pourcentages du contenu du livre. Du coup, quand j’ai vu ce titre apparaître dans le catalogue des éditions Alice, je n’ai pas hésité une seconde !
Sarah a 15 ans. Un chien qu’elle aime par dessus tout, un petit copain que tout le monde trouve parfait. Elle pourrait avoir une belle vie, sauf que depuis presqu’un an, tout est plus compliqué. Sarah sèche, s’en fiche de ses résultats scolaires. Ses relations avec ses parents sont sans cesse conflictuelles, et ses relations sociales quasi inexistantes. Car il y a un an, Jamie, sa meilleure amie, est morte. Comment Sarah pourrait accepter qu’elle ne soit plus là pour partager sa vie ? Qu’elle ne puisse plus lui confier les choses les plus insignifiantes de son existence ? Et surtout, comment accepter de ne pas se sentir coupable, quand sa meilleure amie est morte devant elle ?
Bon, en réfléchissant à ma chronique, je me suis rendue compte que je lis beaucoup de roman de ce genre en ce moment (un(e) ado dont l’ami(e) est mort(e)) – pas très gai me direz-vous – et c’est un peu ce qui me faisait peur en débutant ce roman : j’avais peur de lire la même chose encore. C’est toujours risqué d’écrire un roman qui traite du deuil, mais je dois dire que j’ai bien apprécié ma lecture.
Suite à la mort de sa meilleure amie, Sarah s’est renfermée sur elle-même, avec le sarcasme comme armure. Une manière comme une autre de tenir les autres éloignées, et ainsi ne plus prendre le risque de trop souffrir. Ses proches ne la reconnaissent pas, et il faut dire qu’elle ne leur facilite pas la tâche, avec sa « boîte à sarcasmes ». Mais c’est dur de parler, dur de revenir sur cette terrible journée, où Jamie est morte sous ses yeux. Dur de ne pas se sentir coupable. Tout comme c’est dur pour les autres de se mettre à sa place.
Il ne se passe pas 150 000 choses, mais c’est très intéressant de suivre le cheminement de Sarah, qui est – pour moi – le véritable point fort de cette histoire. J’ai beaucoup aimé son caractère, son cynisme qui m’a tantôt fait rire, tantôt émue. J’ai trouvé son personnage touchant, réaliste, sans être larmoyant, complexe sans être désespérant.
Petit à petit Sarah va retrouver goût à la vie en travaillant pour Roy, un drôle d’homme qui pourrait lui apprendre bien des choses, et que j’ai trouvé particulièrement attachant. Même si cela est parfois douloureux, elle se fait une nouvelle amie, et renoue avec Emmett, le frère jumeau de Jamie, le seul qui pourrait peut-être la comprendre ; autant d’étapes difficiles mais nécessaires.
Entre chaque chapitre on a de petits schémas/diagrammes qui rendent le récit plus vivant.
Bref, un roman prenant sur le deuil, la culpabilité, la rémission, l’acceptation. Une jolie découverte pleine d’espoir sur un thème pas facile à traiter. J’ai beaucoup aimé la fin, ouverte, réaliste et pleine d’espoir.
Merci aux éditions Alice pour la confiance et la découverte !
Je suis comme toi, j’aime bien le dos de la couverture, c’est très original !
Oui, je trouvais ça chouette comme idée 🙂
Il a l’air prenant . Et c’est vrai que la quatrième de couverture est intrigante.
Oui tout à fait !
Pas certaine de vouloir le lire pourtant il a l’air intéressant !
Ah qu’est-ce qui te bloque ? 🙂
Ce livre me fait de l’oeil ! L’histoire a l’air interessante, malgré ce côté un peu morbide !
Oui c’est « sympa » même si forcément le sujet n’est pas des plus joyeux !
J’aime énormément le sujet et surtout, j’apprécie beaucoup la façon dont ce roman est construit !
😀