Editeur : Le livre de poche
Parution : 9 mars 2016
Genre : Littérature, historique
Résumé : Mai 1897. Le Tout-Paris se presse à la plus mondaine des ventes de charité. La charismatique duchesse d’Alençon, petite sœur de Sissi, a pris deux jeunes femmes sous sa protection en dépit du qu’en-dira-t-on. Scellant le destin de ces trois héroïnes, l’incendie du Bazar de la Charité bouscule ce monde cruel et raffiné et plonge Paris dans le deuil. Mais il permet aussi des amours et des rapprochements imprévus, des solidarités nouvelles, des libertés inespérées. Car naître à soi-même demande parfois d’en passer par le feu.
Avis : Ce livre m’avait déjà fait de l’œil au moment de sa sortie en grand format, je suis donc très heureuse d’avoir enfin pu le découvrir.
Veuve depuis peu, la comtesse de Raezal prend sur elle d’aller voir la marquise de Fontenilles, personnalité puissante qui pourrait lui offrir une place sur l’un des stands du Bazar de la Charité, lui permettant ainsi de tenir une promesse faite à son cher Gabriel. Malheureusement, des rumeurs, une mauvaise réputation la précèdent, et c’est un refus qu’elle essuie. Peut-on dire que c’est la grâce de Dieu qui placera sur son chemin la duchesse d’Alençon, cette dame stupéfiante de grâce, d’humilité, de générosité ? Ainsi, après avoir fait connaissance au chevet de malades, les deux femmes vont nouer une tendre amitié l’une pour l’autre, et c’est tout naturellement que Violaine sera conviée à la rejoindre au Bazar de la Charité.
En parallèle, nous découvrons la jeune Constance d’Estingel, rompant brutalement ses fiançailles avec le fougueux Laszlo. Désespérés, ses parents la font placer au comptoir de la duchesse d’Alençon afin d’aider. Malheureusement, un incendie se déclare ce jour-là, faisant de nombreuses victimes, éprouvant des vies jusque là épargnées. Une tragédie qui révèlera bien des caractères, des comportements héroïques, égoïstes, et surtout, qui (ré)unira profondément des êtres, des solitudes.
Ce roman s’inspire de faits réels : l’incendie du Bazar de la Charité survenu au mois de mai 1897, pour nous dépeindre tout autour le destins de personnages. D’une triste tragédie naît de belles solidarités, de nouveaux amours, de nouvelles amitiés. Et surtout, la possibilité de peut-être se racheter, de peut-être se libérer. Comme une épreuve du feu, par laquelle passeraient nos héroïnes afin de renaître. Les notions abordées dans ce roman sont vraiment très intéressantes et bien menées. J’ai profondément aimé ces personnages croisés, même si ma préférence va à Violaine, à son histoire bouleversante – autant que j’ai pu détester la marquise de Fontenilles. Gaëlle Nohant a un don pour faire vivre ses personnages, sa plume est un régal dont on ne se lasse pas.
En bref, une belle fresque historique, sociale qui m’a fait vibrer. Une histoire touchante, bouleversante, qui élève le cœur et que je vous recommande chaudement si vous ne l’avez pas encore lu. Une chose est sûre, désormais je suivrais le travail de Gaëlle Nohant de très près !
Un grand merci aux éditions du Livre de Poche pour la confiance et l’envoi !
Je ne connaissais pas , ce que tu en dis et le bandeau d’accroche me donne envie de le découvrir.
Ah chouette ! n’hésite pas 🙂
Pas spécialement mon style de livres, mais ton avis est tout de même tentant !
Merci 🙂
Dommage, ce n’est pas mon genre littéraire. Je passe mon tour pour ce livre.
Pas de soucis 🙂
Il a l’air effectivement bien sympa :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Très 🙂
A bientôt !
J’aime beaucoup! Il va directement dans ma Wish List =)
Super ! 🙂