Éditeur : Rue de Sèvres
Parution : 19 février 2020
Genre : Bande dessinée
Résumé : Charity en digne petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, n’a d’autre choix que de se taire et rester invisible. Comme personne ne fait attention à elle, Charity se réfugie dans la nursery, au troisième étage de la maison, avec Tabitha, la bonne, et Blanche, sa préceptrice qui lui enseigne l’aquarelle. Pour ne pas mourir d’ennui ou même sombrer dans la folie, elle élève des souris, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige. Sa rencontre avec ses cousin et cousines ainsi que leur séduisant ami Kenneth Ashley va lui faire réaliser qu’à l’extérieur existe un vaste monde qui ne demande qu’à être exploré…
Avis : Dans les années 1880, Charity est une petite fille curieuse et débordante d’énergie… ce qui n’est pas vraiment pour plaire à sa mère qui la préfère calme et discrète comme le recommande la bonne société anglaise, ni à sa femme de chambre qui préfère la terrifier avec des histoires de fantômes.
Pour s’occuper, la petite fille pleine de vie trouve refuge dans la nursery, et très vite, elle recueille souris, lapins, hérisson, et autres bestioles. Avec sa préceptrice, Blanche, elle apprend l’aquarelle, et montre vite un véritable talent. Mais elle ne s’arrête pas là, elle apprend Shakespeare par cœur, elle étudie les champignons, bref, elle s’occupe en se passionnant pour tout ce qui se passe autour d’elle. Un jour, en visite chez sa tante, elle découvre que le monde est bien plus vaste que ce qu’elle connaît.
Adapté d’un classique de la littérature jeunesse – qui plus est de Marie-Aude Murail -, j’étais ravie de découvrir cette bande-dessinée. N’ayant pas lu l’oeuvre original, je ne sais pas si ici c’est fidèle, mais en tout cas, j’ai adoré ! Charity est terriblement attachante avec ses petites bêtes. Quant à son caractère, je me suis beaucoup reconnue en elle. J’ai beau adorer cette époque, j’ai bien conscience qu’être une jeune fille à cette époque quand on aime ni la religion ni la broderie ce n’est pas facile !
J’ai beaucoup aimé l’ambiance, ce côté naturaliste, l’importance de la nature, des bêtes. Il y a une certaine atmosphère qui se dégage de cette bande dessinée, une nostalgie de l’enfance, j’adore. La plume de Loïc Clément est agréable, fluide, les aquarelles d’Anne Montel sont magnifiques.
En bref, cette bande dessinée est une petite bulle de douceur et de fraîcheur. Coup de cœur pour ce premier tome ! J’ai hâte de découvrir la suite.

(la plus belle page de la bd héhé)
Merci aux éditions Rue de Sèvres pour la confiance et l’envoi !
Juste absolument magnifique quoi 😍 Les illustrations, l’univers, ça me fait rêver ma belle !
Ah ça me fait plaisir que tu y sois sensible ! c’était une chouette lecture ❤
Olalalalala, j’adooooore *-*
Oui hein *_*
Oh ça a l’air magnifique
Franchement ? ouiii !
c’est mignon tout plein !
Oh oui !
On se demande pourquoi la page de la bibliothèque est la plus belle page de la BD… 🙂
Je ne suis pas particulièrement fan des dessins mais j’aime beaucoup le principe d’adapter un texte/roman en BD, ça peut donner envie de découvrir le livre en question.
Oui hein, ahah !
Oui tout à fait ! je trouve toujours ça sympa de permettre de découvrir les classiques/romans autrement !
C’est trop chou !
Ouiiiii !