Éditeur : Nathan
Parution : Mars 2018
Genre : Album Jeunesse
Avis : Les contes classiques, ça vous parle ? Et tiens, une revisite des contes, ça vous dit ? Dans cette collection, je vous ai déjà présenté un album sur Boucle d’or et les Trois Petits Cochons, et à chaque fois, ce n’est pas une, mais trois propositions qu’on trouve (d’où le, « il était trois fois » :-P). Ici, l’album se consacre à la Belle au bois dormant.
Dans la première version que nous propose Davide Cali, la Belle au bois dormant devient narcoleptique à 16 ans. Imaginez, une princesse qui s’endort n’importe où, n’importe quand ! En réunion, au théâtre, en dansant. Les magiciens défilent pour l’aider, mais peine perdue. Et puis cette boule de cristal, là, qui montre des choses toutes floues ! Jusqu’à ce que la petite sœur d’Aurore (le prénom de la Belle au bois dormant) trouve le réglage et par la même occasion, la solution ! Maintenant, la princesse n’a plus de problème… et ses parents le regretteraient presque !
Dans le deuxième version, la dernière fée est tellement en colère de ne pas avoir reçu son carton d’invitation, qu’elle décide que la princesse se transformera en rat crevé à 16 ans. Bon, une fée arrive à modifier le sort, mais la Belle au bois dormant s’en sortira quand même avec une haleine de rat crevé. Pas très glamour pour une princesse, non ? Et, effectivement, à 16 ans, son haleine devient tellement chargée que chaque prétendant qui s’approche d’elle tombe aussitôt dans les vapes. Heureusement, un prince souffrant lui-même d’une étrange pathologie, frappe bientôt à la porte du château.
Dans la dernière version, notre petite Belle au bois dormant est en fait l’enfant d’une famille de sorciers. C’est donc tout naturellement qu’on lui souhaite d’être la plus laide, la plus pleine de verrue possible. Mais ça, c’était sans compter sur la dernière sorcière – tellement différente qu’on dirait une fée – qui fait tellement de jolis souhaits que notre bébé sorcière devient encore plus belle qu’une princesse Disney. Quelques années plus tard, elle rencontre même l’amour avec un beau prince. Mais vous savez ce qu’on dit, les vrais baisers aident à rompre les sortilèges…
Vous l’aurez compris, voici trois histoires s’inspirant du même conte, mais trois histoires qui partent dans des directions complètement différentes. Leur point commun ? C’est l’humour, omniprésent. C’est génial, drôle, pétillant, plein d’imagination, un vrai régal. On se dit que, décidément, on pourrait décliner les contes à l’infini !
Après nos trois versions, une postface de Gaël Aymon nous présente le texte original ainsi que les trois détournements qu’on a ici. On a également une petite piste pour inviter les enfants à faire marcher leur imagination à leur tour. Enfin, on peut (re)découvrir le texte original ayant inspiré Davide Cali !
En bref, si vous ne connaissez pas cette collection de détournements de contes, foncez, c’est vraiment drôle et savoureux !
Merci aux éditions Nathan pour la confiance et l’envoi !
Dans la même collection :
De Amélie Falière :
De Davide Cali :
J’aime toujours autant, trois versions en une, c’est juste super original!
Mais oui !! 🙂
Ça l’air vraiment drôle 😄
Oui, très ! 😀
Ça a l’air excellent !!
Ouiiii ! 🙂
trois fois ? la pauvre xD, j’aime beaucoup l’idée
Mdr ça varie les plaisirs au moins :p
A proposer à mes élèves!!
Ouiiii 😀
J’aime beaucoup l’idée !
Super 🙂