Editeur : PKJ
Parution : 14 janvier 2021
Genre : Young adult
Résumé : Lorsque Élise et Victor découvrent le corps de Clarence, noyé près de la coque de leur voilier, Emma comprend que leur croisière a définitivement viré au cauchemar. Avec la disparition de son leader charismatique, ce sont tous les secrets de la bande qui remontent à la surface, les rancœurs et les lâchetés qui régissent toujours un groupe. Et quand une tempête terrifiante s’annonce, les émotions et les angoisses se cristallisent dans une atmosphère implacable…
Avis : A la base, je n’avais pas du tout prévu de lire ce roman. Je n’avais jamais lu de roman de Marion Brunet, je ne suis pas fan des histoires en mer. Pourtant, pourtant ! Je suis tombée sur le résumé, et rien qu’à ce que je percevais de l’intrigue, j’étais happée par cette ambiance particulière propre aux huis-clos, cette odeur salée de peur et de mer, cette promesse implicite de ne pas en ressortir indemne, et après une demie-seconde de réflexion, je me suis lancée.
Imaginez.
Vous partez en bateau avec vos meilleurs potes.
Une semaine de rêve, seuls au monde, direction l’Irlande et ses promesses.
Mais la croisière vire au cauchemar quand le corps de l’un d’eux est repêché.
Sans vie.
Puis la tempête se lève et emporte tout sur son passage, certitudes et bateau compris.
Dès lors, il s’agit de lutter pour survivre et ne pas se laisser submerger par les rancœurs ou les éléments déchaînés.
En moins de 200 pages, Marion Brunet m’a complètement happée. Récit glaçant, immersif au possible, j’avais l’impression de me prendre des vagues en pleine tronche, mais c’était juste l’histoire de Marion qui se déroulait et m’embarquait avec elle, avec son style percutant qui nous accroche dès les 1ères lignes. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est une experte en navigation ou si elle s’est renseignée tout particulièrement pour ce roman, mais chapeau : on s’y croirait.
On découvre les personnages petit à petit, ainsi que ce qui les a mené à ce moment précis, grâce à un habile va-et-vient présent/passé alternant entre les chapitres. Bien que j’avais deviné la fin, ça ne m’a pas vraiment dérangé – d’ailleurs je m’attendais à ce que ça finisse en mode Koh-Lanta (« à la fin, il, n’en restera qu’un », ahah, c’est vous dire si l’ambiance devient pesante au fil du récit) On ressent beaucoup d’empathie pour Emma, Victor, et bien peu d’affection pour Clarence. J’ai bien aimé Sam également, eu un peu plus de retenue pour Elise.
Finalement, « plein gris », c’est un roman court au suspens haletant, qu’on a l’impression de parcourir en apnée. Une belle claque, bien glacée pour commencer l’année : je sais que je ne suis pas prête de l’oublier. Ni Marion Brunet dont je vais me procurer d’urgence d’autres titres. Et vous alors, prêts à embarquer ?
Lu « Sans foi ni loi » l’été dernier, j’avais beaucoup aimé la plume de Marion Brunet.
Ah super, merci de ton retour ! C’est celui que je pensais me commander là 🙂
Je ne sais pas s’il pourrait me plaire celui-là. j’ai un peu peur du côté huis-clos et glaçant
Si tu ne le lis pas juste avant d’aller dormir ça peut le faire !
Ah bah totalement prête à embarquer ma belle, parce que ton avis est terriblement tentant !
Ouiiii super !! 🙂
Je ne suis pas fan des huis-clos mais ce que tu en dis m’intrigue !
Franchement je ne pensais pas que c’était pour moi et finalement grosse claque !
Ca doit etre une lecture glaçante en effet !
Oh oui !
ça a l’air pas mal !
Pas mal du tout !
Comme quoi il ne fait pas bon partir sur un voilier, aucune possibilité de s’échapperxD je le note 😉
Ahah c’est sûr que ça complique les choses !!
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