Les possibles – Virginie Grimaldi

Editeur : Fayard

Parution : 12 mai 2021

Genre : Littérature française

Résumé : Juliane n’aime pas les surprises. Quand son père fantasque vient s’installer chez elle, à la suite de l’incendie de sa maison, son quotidien parfaitement huilé  connaît quelques turbulences.
Jean dépense sa retraite au téléachat, écoute  du hard rock à fond, tapisse les murs de posters d’Indiens, égare ses affaires, cherche son chemin.
Juliane veut croire que l’originalité de son père s’est épanouie avec l’âge, mais elle doit se rendre à l’évidence  : il déraille.
Face aux lendemains qui s’évaporent, elle va apprendre à découvrir l’homme sous le costume de père, ses valeurs, ses failles, et surtout ses rêves.
Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles.

Avis : Je viens de réaliser que je ne vous avais toujours pas parlé de ce roman alors que je l’ai dévoré cet été. Alors certes, je prends toujours du retard dans mes chroniques de lectures de vacances, mais c’est aussi lié à deux phénomènes étranges qui se produisent toujours avec les romans de Virginie Grimaldi : il me faut aaaaabsolument me procurer sa nouveauté au plus vite… et je mets toujours des plombes à en parler (à tel point qu’à force de trop tarder je n’ai jamais chroniqué le premier que j’avais lu d’elle). J’aime tellement sa plume, ses mots (dans ses livres ou ses posts) que j’ai probablement peur de ne pas être à la hauteur avec les miens. Et puis ce n’est pas toujours facile d’arriver à parler d’un roman qui nous a touché, on veut être au plus juste, on veut donner envie à d’autres de le découvrir, alors on réfléchit trop, et on reporte sans cesse. Mais cette fois, c’est bon, hop, hop, hop, je me lance !

Dans ce roman, on fait la connaissance de Juliane qui se retrouve à héberger son père suite à l’incendie de sa maison. Un père qui ondule légèrement de la toiture, un père toqué d’indiens et adepte de petits mots déposés sur les voitures. Mais au fil des semaines, Juliane commence à se demander si son père n’est pas en train de perdre les pédales.

Lire un roman de Virginie, c’est l’assurance de passer un doux moment, rempli d’émotions. D’une histoire somme toute tristement banale, elle nous embarque dans un tourbillon de légèreté, fait virevolter notre cœur et piquer nos yeux. Elle a toujours la tournure juste, de celle qui fait rire, de celle qui étreint le cœur. Moi qui aime les mots et leur assemblage, je suis toujours servie par sa plume qui contient de tant de choses. Ses personnages sont attachants mais ils sont aussi terriblement humains, vrais. Je me suis beaucoup reconnue en Juliane, et si mon père n’a rien à voir avec le sien, par certains aspects de leur relation j’ai beaucoup pensé au mien.

C’est le genre de roman qui fait du bien, qui donne envie de saisir chaque instant, de partager son temps avec ceux qu’on aime, de décrocher son téléphone et parler de tout, de rien. Le genre de roman qui reconnecte à l’essentiel.

Vous l’aurez compris, avec ce nouveau roman, Virginie Grimaldi nous parle de maladie, d’amour, de l’importance de la famille, grâce à un mélange parfaitement dosé d’humour, de justesse, de sensibilité, d’humanité, d’émotions, de nostalgie, de tristesse, tout ça sans jamais tomber dans le pathos. Alors foncez !

« Tant que la partie n’est pas finie, il est encore l’heure de tous les possibles »

11 réflexions sur “Les possibles – Virginie Grimaldi

  1. Pingback: Il nous restera ça – Virginie Grimaldi | ☆ L'heure de lire ☆

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