Le crime du comte Neville – Amélie Nothomb

neville

Éditeur : Albin Michel

Année de parution : 2015

Genre : Littérature

Résumé : Le comte Henri Neville est aux prises avec les tourments d’adolescence de Sérieuse, sa fille cadette, la désinvolture de son épouse et ses soucis financiers. Un jour, une voyante lui prédit qu’au cours d’une grande fête il va tuer l’un de ses invités. Cette révélation le bouleverse et il ne cesse de s’interroger sur l’identité de sa future victime.

Avis : Je n’avais pas lu de roman d’Amélie Nothomb depuis très longtemps, et j’appréhendais un peu nos retrouvailles – d’autant plus que j’ai vu beaucoup d’avis divergents sur ce titre. Ici donc, nous avons un bref aperçu de la vie du Comte Neville. Je dis bref, car au final tout va très vite et le livre se lit en à peine plus d’une heure.

Quand commence l’histoire, le comte vient d’être prévenu par une voyante que sa fille Sérieuse a fugué. Ni une ni deux, il s’empresse d’aller la récupérer. Là, la voyante lui fait une étrange prédiction : lors de la prochaine réception qu’il donnera, il tuera un invité. Dès lors, en bon aristo qu’il est, il se dit que, décidément, tuer quelqu’un lorsque l’on donne une réception, ça ne se fait pas. Mais cette prédiction l’obsède et finalement, chose absurde, il décide de choisir lui-même quel invité tuer, allant ainsi au-devant de la funeste prédiction, ce qui donnerait donc forcément raison à la voyante. Mais cela était sans compter sur Sérieuse, qui a entendu la fameuse prédiction et demande à son père de la choisir. Parce que si tout le monde a remarqué que depuis ses 12 ans elle semble s’être éteinte (on ne saura jamais pourquoi), elle explique qu’elle ne ressent plus rien et que l’acte de son père lui rendrait grandement service. Bon.

Alors, comme je l’ai dit plus haut, ce roman se lit très vite et la chute tombe relativement vite, telle un couperet. Cette histoire au final m’a fait penser à un petit conte, où l’on se posera la question de la fatalité, et si dans l’ensemble ma lecture n’a pas été désagréable, je m’attendais à quelque chose de différent, de mieux venant de la « grande » Amélie Nothomb. En fait, je n’ai pas forcément vu l’intérêt de cette histoire, le message qu’elle veut faire passer. Bien sûr, elle écrit bien, j’aime beaucoup ses références littéraires, le côté parfois philosophiques de certaines idées, bien sûr certaines réflexions sont plutôt cocasses, mais j’ai l’impression qu’elle ne va jamais au bout de ce qu’elle veut dire, comme si elle se dépêchait de finir son roman, qu’elle « bâcle » un peu, pour qu’au final on se retrouve avec un livre de 135 pages, qui pourtant avait pas mal de potentiel je trouve !

En bref, je n’ai pas été plus séduite que ça, ça n’a pas non plus été une lecture catastrophique … Et si je ne lirai pas forcément les autres romans, je suis contente d’avoir pu me faire mon avis !

Merci aux éditions Albin Michel pour la confiance et l’envoi !

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