Là où tu iras – Fanny Vandermeersch

Editeur : Le Muscadier

Collection : Rester vivant

Parution : 9 septembre 2021

Genre : Roman ado

Résumé : Quand Théo rencontre Kim, il est aussitôt attiré par ce mystérieux lycéen qui vient d’emménager dans son village. Grâce à Kim, Théo, un peu paumé, se sent valorisé. Il devient quelqu’un.

Mais, de fil en aiguille, l’histoire d’amitié se transforme en histoire d’amour, de plus en plus exclusive. Un amour toxique qui les mènera au bord du précipice.

Avis : Ce roman trône dans ma PAL depuis quelques mois. C’est un peu bizarre, il me faisait tellement envie que j’en repoussais sans cesse la lecture. Mais enfin, j’ai franchi le cap !

Théo mène une vie d’ado plutôt banale entre le lycée, sa mère, ses potes et Capucine, sa voisine et amie depuis toujours. Jusqu’au jour où Kim débarque dans son lycée, et fait vaciller son cœur. Bientôt, ils deviennent inséparables. Avec lui, Théo se sent plus fort, plus important. Il se sent lui-même. Et tant pis s’il s’éloigne de ses amis. Tant pis s’ils vont loin, trop loin, jusqu’au point de non-retour.

Après avoir lu le résumé, j’étais très curieuse de découvrir ce roman qui promet un amour toxique, sujet important que je ne vois pas si souvent traité en littérature jeunesse.

Dès les premières pages on plonge dans l’histoire et les chapitres alternent entre passé et présent, remontant le fil pour nous aider à comprendre comment les choses en sont arrivées là. L’ambiance est pesante, c’est intense, le rythme est soutenu, le roman se lit très vite (il fait à peine plus de 80 pages), on a envie de savoir à mesure que le mystère s’épaissit. Fanny souligne bien le côté psychologique de cette relation, cette manipulation, insidieuse. Jusqu’à la fin, fracassante (que je n’ai devinée qu’au tout dernier moment donc bravo).

Mon seul bémol tient finalement au nombre de pages : 84 pages, forcément, c’est rapide (et donc un peu frustrant). J’aurais bien aimé avoir plus de détails, en savoir plus sur Kim, voir davantage sa relation avec Théo se mettre en place et s’enfoncer, voir les conséquences, avoir plus de réactions de Capucine, des autres amis de Théo ou de sa mère, que les choses aillent plus loin plutôt que trop vite.

Mais cela n’enlève en rien les qualités de ce livre : Fanny traite d’un sujet important avec justesse, j’ai apprécié l’ambiance pesante et le rythme intense, la psychologie et les émotions des personnages sont bien présents, l’écriture est fluide. En somme, un bon roman qui fera réfléchir les ados sur les relations toxiques et les aidera peut-être à s’en prémunir !

Merci aux éditions Le Muscadier pour la confiance et l’envoi !

14 réflexions sur “Là où tu iras – Fanny Vandermeersch

  1. coucou, l’ambiance du livre est un peu pesante mais le sujet permet aux ados de découvrir les effets néfastes de la manipulation et je trouve que ça peut les aider, comme tu le soulignes si bien, à les en prémunir ! bon dimanche.

  2. Coucou,

    Alors rien que pour le fait qu’il soit court je ne le lirais pas, car ça me frustre !
    J’aime bien les romans assez longs, détaillés. En dessous de 100 pages, j’ai vraiment du mal !

    Belle journée,
    Laura – Happy Lobster

Laisser un commentaire