Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage – Paul Martin et Jean-Baptiste Bourgois

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Éditeur : Sarbacane

Parution : 15 mai 2019

Genre : Littérature jeunesse

 

Résumé : Nul ne sait quand le Jardin Sauvage est né. Violette Hurlevent y pénètre le jour où elle doit fuir de la maison de sa mère. Loin des soucis de son existence, elle découvre alors un univers immense, caché aux autres humains et peuplé d’êtres aux coutumes étranges. Ici, les loups parlent, les pierres s’animent ; même le temps s’écoule selon de nouvelles lois. Mais la beauté du Jardin Sauvage cache de nombreux périls. Avec son chien Pavel, aussi courageux que gourmand, Violette va affronter une menace encore plus terrible que les problèmes qu’elle voulait fuir. Pour faire face à ce défi, elle devra choisir ses alliés et retrouver les reliques, des objets aux pouvoirs mystérieux qui détiennent la clé de son destin.

 

Avis : Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage m’a intriguée bien avant sa parution, quand j’ai reçu la première partie du roman en service presse de la part des éditions Sarbacane. La communication autour, la couverture, le résumé, le nom de l’héroïne (les Hauts de Hurlevent est un de mes romans préférés). Inutile de vous préciser que dès que j’en ai enfin eu l’occasion, je me suis jetée dessus.

Fuyant son père, Violette découvre par hasard un jardin aussi mystérieux que sauvage, bien que loin d’être inhabité. A son contact, le jardin se réveille, alors que la grande tempête menace au loin. Bien décidée à aider les habitants de cet endroit, la petite fille va devoir réunir un certain nombre de reliques, ce qui va lui demander beaucoup de ressources et de courage ! Heureusement, elle pourra compter sur son fidèle destrier et ses nouveaux amis pour mener à bien sa mission.

J’ai déjà fait un post sur Instagram il y a un petit moment, puis j’ai eu besoin de temps, de digérer un peu, avant de me lancer dans ma chronique détaillée, mais il me fallait bien me rendre à l’évidence, mes mots seront toujours insuffisants pour parler de la merveille qu’est ce roman. Déjà, parlons de l’objet-livre en tant que tel : il est juste magnifique. A peine le service presse fini (la moitie du roman donc), je me suis précipitée en librairie (bon, ok, il a suffit que je retourne bosser 😛 ) pour me procurer le roman complet, et l’enchantement s’est confirmé : la couverture est sublime, les dessins intérieurs très chouettes, rendant parfaitement le merveilleux du texte et la candeur de l’enfance.

Et puis l’histoire ! Je me suis passionnée par l’aventure (les aventures, même) de Violette, ses quêtes. J’ai adoré les rencontres qu’elle fait, les Jardiniens, les Trolls, les loups, son lien avec son chien Pavel, Pierre Précieux. Violette est terriblement attachante, prête à tout pour protéger les habitants du jardin, qu’elle ne connaissait pas encore il y a peu. J’ai aimé sa dévotion, sa ténacité, sa force et son courage. Si ses alliés sont nombreux, certaines personnes semblent toutefois décidées à l’empêcher de mener sa mission à bien, et j’ai également aimé ces passages, plus tendus, plus sombres, mais aussi intéressants et qui font que je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Finalement, la mission de cette petite fille de 9 ans, de cette protectrice du Jardin, lui permet de se révéler, mais aussi d’en savoir plus sur sa famille. Une quête initiatique qui la changera à jamais, qu’elle n’oubliera pas. Et qui rappelle, au passage, le pouvoir de l’imagination, quand parfois le poids du quotidien est trop lourd à porter – tout comme la lecture qui permet de s’évader le temps de quelques chapitres.

Les références sont nombreuses, plus ou moins subtiles, on pense beaucoup à Alice, mais pas que. J’ai déjà parlé des illustrations, mais l’écriture de Paul Martin est tout aussi poétique, sublime, drôle, sérieuse, juste, ses jeux de mots délectables. L’univers qu’il a créé est aussi original que maîtrisé (je pourrais parler de la plongée sous-racine, de l’appareil fourmigraphique, de l’Oiseau-Livre, des taupes ou de Myrtille pendant des heures ou presque). En fait, c’est simple, je n’ai trouvé aucun défaut à ce roman – si ce n’est qu’il ait une fin. Voilà, c’est dit. Une petite pépite à savourer, une merveille que je relirai sans doute, et avec beaucoup de plaisir. Je sais déjà que je le ferai lire à ma fille un jour (oui, je sais, j’ai encore un peu de temps) et j’espère qu’elle sera aussi envoûtée que moi par ce Jardin Sauvage.

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Un grand merci aux éditions Sarbacane de m’avoir permis de rentrer dans le Jardin Sauvage ❤

17 réflexions sur “Violette Hurlevent et le Jardin Sauvage – Paul Martin et Jean-Baptiste Bourgois

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