La Fleur d’Attica – Valentin Auwercx

Editeur : Auto-édition

Parution : Mai 2020

Genre : Dystopie

Résumé : En 2051, la surpopulation explose et le fossé de l’inégalité se creuse. La criminalité croissante devenant difficile à contenir au sein des prisons, le gouvernement américain décide de mettre en vigueur une toute nouvelle méthode de mise à mort sur l’ensemble de son territoire – le programme Dernière Volonté.
D’immenses bâtiments blancs en forme de Fleur accueillent les criminels voués à l’exécution dans le plus grand des secrets. Quand Light O’Grim est condamné à la Dernière Volonté, il ne se doute pas une seule seconde de ce qu’il va découvrir au sein de la Fleur D’Attica…
Le paradis existe-t-il vraiment pour les personnes destinées à l’enfer?
Et si les coupables devenaient les victimes?
Une dystopie inédite qui plonge le lecteur dans un huis clos sans échappatoire.

Avis : Quand j’ai découvert le résumé de ce roman sur Simplementpro, j’ai tout de suite été intriguée. Malheureusement suite à une période un peu compliquée durant laquelle j’ai peu lu, j’ai découvert ce titre plus tard que prévu. Mais enfin, j’ai pu le commencer, et je l’ai dévoré en deux jours.

Alors que la planète est noyée par la surpopulation et les taux sans cesse grandissant de la criminalité, plusieurs gouvernements adoptent une nouvelle méthode d’exécution pour les condamnés : la Dernière Volonté. Dans d’immenses bâtiments ressemblant à des fleurs, les détenus vivent leurs (plus ou moins longs) derniers instants, dans un quotidien qui semble parfois presque parfait. Quand un terrible drame conduit Light O’Grim dans la fleur d’Attica, il est loin d’imaginer ce qu’il va y découvrir. Quel est donc cet endroit ?

Ce roman s’ouvre avec la fin du procès de Light, et très vite on se retrouve avec lui dans la fleur, prêt à découvrir sa Dernière Volonté. Comme lui, on découvre les lieux (dont rien ne filtre jamais à l’extérieur) et ses règles. En réalité, dans un premier temps, Light se fiche un peu de ça : seule la mort semble l’attirer, tant il se sent responsable, coupable de la mort de son frère et de ce qui l’a conduit ici. A aucun moment, je ne l’ai trouvé larmoyant ou pathétique, au contraire j’ai trouvé que son ressenti était bien dosé, bien exprimé. Et puis, sans même vraiment s’en rendre compte, il va commencer à changer, s’ouvrir – ouvrir les yeux aussi sur ce qui se passe autour de lui.

Je dois dire que c’est vraiment le point qui m’a intriguée : savoir le sens, le but de ces fleurs dans lesquelles évoluent les détenus – dont beaucoup sont loin d’être là pour un délit mineur ou une erreur judiciaire. J’aurais peut-être aimé que ça soit davantage accentué, et la fin moins abrupte, car au final, la majeure partie du roman se concentre simplement sur le quotidien de Light et ses camarades. De ce fait, on n’a pas 150 rebondissements et je m’attendais peut-être à plus d’action ou de suspens (excepté celui de ne jamais savoir si les personnages seront encore là le lendemain).

Malgré ça, pourtant, j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman. Je l’ai trouvé très intéressant d’un point de vue humain. Finalement, comme je disais plus haut, aucun des personnages présenté ici n’est un enfant de chœur. Pourtant on s’attache à certains (pas tous non plus, faut pas pousser :-P) et on a envie d’en connaître d’autres. Certaines réflexions sont également très intéressantes. Quant à la fin, elle ne vous laissera sans doute pas indifférent !

Voici donc un récit addictif et intéressant, qui a le mérite de faire réfléchir grâce à un final anxiogène !

Merci à Valentin Auwercx et à la plateforme Simplementpro pour la confiance et l’envoi !

16 réflexions sur “La Fleur d’Attica – Valentin Auwercx

  1. J’aime bien quand une histoire prend son temps mais, souvent, je trouve que la fin est précipitée, ce n’est pas toujours très bien dosé. C’est un bon rythme dans ce roman malgré les lenteurs (enfin… rythme tranquille, plutôt) que tu lui as trouvé ?

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