Le maître des livres, tome 3 – Umiharu Shinohara

Editeur : Komikku

Parution : 4 décembre 2014

Genre : Manga

Traducteur : Fabien Nabhan

Résumé : La bonne réputation de la bibliothèque pour enfants « La rose trémière » est sans conteste due à son bibliothécaire en chef, Mikoshiba, dont la coupe en forme de champignon et le franc-parler sont légendaires. De nombreuses personnes fréquentent ce lieu par attachement à sa personnalité et à la qualité de son travail. Le temps passant, des liens se tissent entre ces individus, engendrant une ambiance très chaleureuse. Dans ce troisième tome, de nouvelles têtes dont leur apparition et viennent agrandir ce bel univers.

Avis : Passons vite sur le fait que j’avais repris cette série lors de mon premier congé mat’, et que je suis sûre le point d’entamer mon second (juste deux ans et demi pour sortir la suite de ma PAL, c’est rien, non ?!), et passons plutôt à mon avis sur le troisième tome 😛

Le cadre de cette série est toujours le même : la bibliothèque pour enfants « la rose trémière », dans laquelle se croisent bibliothécaires et usagers autour des livres. L’occasion de (re)découvrir de nombreux classiques de la littérature jeunesse – par exemple ici on parle d’ « un chant de Noel » de Dickens, « Hansel et Gretel » et bien d’autres. J’aime d’ailleurs beaucoup le fait que l’on retrouve un petit lexique à la fin pour reprendre les textes, auteurs et termes spécifiques croisés dans le tome.

Du point de vue de l’histoire, on retrouve avec plaisir Isaki, qui a écrit la suite de son livre d’images – l’occasion d’en apprendre davantage sur ses années lycée, mais aussi plus largement sur le fait d’écrire pour soi ou les autres, d’essayer d’être publier ou d’avoir peur de l’échec.

L’histoire de Chris est peut-être celle qui m’a le plus touchée : imaginez un enfant qui ne parle qu’anglais, et qui débarque au Japon. Difficile de s’intégrer à l’école, de se faire des copains, quand on ne se comprend pas. Heureusement, grâce à Mikoshiba, il pourrait bien trouver un terrain d’entente avec Shôta, en tout cas réussir à se comprendre un peu mieux et être moins seul. Cette histoire donne l’occasion à Mikoshiba de nous parler de versions originales et de traductions, et des différents ressentis que l’on peut avoir face à une même œuvre.

« Un même livre peut être ressenti de façon différente selon la traduction. »

Enfin, on continue d’en apprendre davantage sur la relation de notre cher bibliothécaire et sa sœur, et c’est très chouette ! Je suis curieuse d’en savoir plus – en espérant une évolution positive.

J’ai beaucoup aimé retrouver cette ambiance particulière, ce lieu où les esprits s’apaisent, où les échangent reprennent, où les rêves renaissent, où l’on arrive à se comprendre autour d’une même histoire. Cette série est vraiment très sympa pour les amoureux des livres, servie en plus par des personnages aussi intéressants qu’attachants. Maintenant, je n’ai plus qu’à enchaîner avec les tomes suivants 🙂

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